Caroline Juy

 

 

« Le destin d’une friche est de disparaître : sans cela, elle n’est pas
une friche. Dans cet entre-deux, en ce lieu, s’exprime une liberté –
certes, quelquefois très difficile, (…) – mais qui est tout de même

une véritable liberté.

Que sa vie s’achève sous la forme d’un immeuble ou d’un parc,
son destin est de disparaître. Mais j’espère que d’autres friches
prendront le relais, ailleurs, et que, sans cesse, les friches

continueront de se renouveler.

Elles sont, en tissu urbain, les seuls endroits de caractère sauvage
qui nous révèlent tant de choses. » Jean-Jacques PAILLER

F R I C H E

Une œuvre qui donne à voir à travers de l’univers du plantes fantastiques,

le regard contemplatif qu’elle propose et pose dans l’environnement crée un

ensemble illusoire végétal réalisé en carton recyclé.

Du matériel brut déstructuré, Caroline Juy parvient par des courbes lancées

sans hésitation à ranimer la fibre de cellulose.