Jérôme Gelès

C’est pendant l’enfance que Jérôme Gelès connait ses premiers émois d’artiste, caché dans le garage de ses parents, il découvre d’innombrables trésors qui le mènent sur le chemin du fantastique,
parsemé de catapultes à tartines et animé d’avions en papier. Aujourd’hui, Jérome Gelès fait partie de la nouvelle génération de plasticiens issus de l‘école des Beaux Arts de Paris, dont il est diplômé en 2011. Au sein des ateliers de Tadashi Kawamata et d’Anne Rochette il développe son language et crée une poétique du mouvement dans des sculptures monumentales.
Durant sa formation il fait un séjour en Afrique, à l’école des Beaux Arts de Kumassi au Ghana, où il pratique l’assemblage et l’utilisation d’objets de récupération, d’insectes ou d’escargots comme acteurs d’un monde animé. Repéré très tôt, il se voit confier l’instalation du plafond de la gare des trams à Dijon et reçoit à Tokyo, en 2012, le premier prix Takifuji art award pour son oeuvre de jeune plasticien. Il expose à la Dorothy’s galerie,la galerie Virgile Legrand, la galerie 5 Contenporary et participe aussi aux D’Days 2014, puis expose au Palais de Tokyo ainsi qu’au Carreau du Temple. Ses sculptures volantes, volontairement imparfaites, nous evoquent les inventions de L. de Vinci ou encore la « poétique des ailes » du sculpteur japonais et poète de la nature Sumuso Shingo ou l’art cinétique du néerlandais Théo Jansen c’est une allégresse ludique propre à Jérôme Gelès qui s’exprime. Rouages de montres, pièces de machines à écrire, ombrelle de cocktail, vieux téléviseurs, boîtes de sardines ou autres emballages…   ses sculptures qui ramènent au meilleur de l’enfance, construites avec les traces de la société, nous évoquent d’autres possibles.

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http://www.jeromegeles.net/